Posição tradutiva entre pestes: uma análise cotejada de duas traduções de A Peste de, Albert Camus

Abstract

SUMMARY- The novel “The Plague”, by Albert Camus (1947) describes a plague epidemic which takes place in Oran, Algeria. During the Covid-19 pandemic starting in 2020, the relevance of this work resurfaced. Thus, this work analyzes the two translations of the novel into Brazilian Portuguese. The first, by Graciliano Ramos (1950), bears the mark of the author, who opted for direct and concise language. As for Valerie Rumjanek's translation (1980), it is more literal and faithful to the original text. The two translations offer different interpretations of the work, reflecting the influence of the translator on the final result and providing different layers of meaning. These elements were analyzed according to the concept of writer-translator (Dos Snaots, 2016), the translational position and the distorting tendency to ennoble the text (Berman, 1995, 2013) and the meticulous work of Bicalho ( 2007). It was therefore found that Graciliano's approach to translation may have resulted in some loss of authenticity compared to the original. On the other hand, Rumnajek's translation, by preserving certain elements and the structure of the sentences, turned out to be more faithful to the original text.

RÉSUMÉ- Le roman « La Peste », d'Albert Camus (1947) décrit une épidémie de peste qui se déroule à Oran, en Algérie. Pendant la pandémie de Covid-19 à partir de 2020, la pertinence de cette œuvre a resurgi. Ainsi, ce travail analyse les deux traductions du roman en portugais brésilien. La première, de Graciliano Ramos (1950), porte la marque de l'auteur, qui a opté pour un langage direct et concis. Quant à la traduction de Valerie Rumjanek (1980), elle est plus littérale et fidèle au texte original. Les deux traductions offrent des interprétations différentes de l'œuvre, reflétant l'influence du traducteur sur le résultat final et apportant des couches de sens différentes. Ces éléments ont été analysés en fonction du concept d'écrivain-traducteur (Dos Snaots, 2016), de la position traductive et de la tendance déformante à l’ennoblissement du texte (Berman, 1995, 2013) et du travail méticuleux de Bicalho (2007). Il a donc été constaté que l'approche de la traduction de Graciliano pourrait avoir entraîné une certaine perte d'authenticité par rapport à l'original. En revanche, la traduction de Rumnajek, en préservant certains éléments et la structure des phrases, s'est avérée plus fidèle au texte original